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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 22:42

Déjà 4 mois passés à Tarija, au sein de l’ONG Edyfu et le temps des aux revoirs est arrivé…

 

Premier round, jeudi soir, soirée pizzas avec les filles de l’auberge dans notre appartement.

Des bonnes pizzas faites maison (pâte légère et croustillante de Xabi, le reste fait de mes petites mains), du sprite/fanta/coca, des glaces en dessert, la musique à fond… les filles ont adoré. Une fois les 22h30 passés, heure de permission de Zelma, l’éducatrice de nuit, nous avons eu droit à une fête surprise organisée par les filles de A à Z : entrée dans le comedor avec un ruban de papier toilette à découper au ciseau, confettis de petits morceaux de feuilles de cahiers, et un spectacle de défilé de mode à la bolivienne. Les filles se sont faites plus belles les unes que les autres rien que pour nous. A 23h30, Zelma a sonné l’heure du dodo, et c’était pour nous la dernière fois de coucher les filles… bisoux, photos et calins en pagaille.

 

Deuxième round, pour notre dernière matinée d’appui scolaire vendredi matin, nous avons visité avec les enfants de l’appui scolaire l’usine Cascada (le concurrent de Coca ! qui a 70% du marché à Tarija). 2 heures intenses avec 38 paires d’yeux grandes ouvertes !

 

Troisième round, notre despedida vendredi soir organisée par les « adultes » des 2 centres avec lesquels nous avons travaillé. Du poulet au barbecue à foison, de la salade, du riz, des patates à l’eau pour le repas, Chufflay et calimuxo pour la boisson, de la musique traditionnelle et internationale, un DJ/Prof d’électricité en furie pour l’ambiance et des remerciements… On en a déjà vu passé des despedida, et on sait que les boliviens aiment les discours alors bien sur, on a lu un petit message écrit en rimes ;) et ils ont bien rigolé ! Nous avons été très très gâtés. En tout cas, on a bien profité, on a beaucoup dansé et on a bien bu. « Te invinto » vous vous rappelez ?

 

Dernier round, samedi soir, sortie en discothèque latino : La Rumba !! Rdv donné à tous les gens avec qui nous avons travaillé ou que nous avons rencontré durant nos 4 mois dont les rugbymens !

 

C’est dur de partir de Tarija. On s’est beaucoup investis mais on a surtout reçu beaucoup des enfants qui ont peu mais qui donnent tout !


Merci à toutes nos familles et nos amis pour leur soutien et bien sur merci encore à tous ceux qui nous ont aidé via Alvarum !!!

 

Une autre aventure nous attend maintenant ! Première étape donc, Tupiza et le Salar d’Uyuni avec ses -25°C la nuit…

 

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 15:17

Notre avant-dernier week-end passé à Tarija sera à marquer d’une pierre blanche, blanche et ovale d’ailleurs puisque 3 mois de durs entraînements en altitude m’ont permis de participer à, chose inédite svp, un tournoi de rugby rassemblant les équipes de Bolivie (bon 6 au total…).  Nous voici donc embarqué, avec Cerise comme médecin officiel de la sélection Tarijeña, pour un voyage de près de 15 heures de bus sur une route défoncée (Bolivie oblige) vers la ville de Santa Cruz.

Premier challenge du week-end, Bolivie oblige, s’assurer que tous les inscrits viennent et ne s’échappent pas au cours du week-end, tâche finalement ô combien ardue puisqu’il s’avère qu’ils ont tous un parent à aller voir dans la dite ville. Après quelques absences remarquées au dernier entraînement du vendredi soir, on se retrouve dans un dortoir de 20 lits, avec le réveil branchée sur 6h30 pour commencer à jouer vers 8 heures du matin le samedi. Pour le repos on repassera ; si j’ai moi-même une réputation de ronfleur, je n’ai qu’à m’incliner devant notre pack qui, chacun frôlant ou dépassant le quintal, nous a offert un récital toute la nuit, mélangeant apnée nocturne et sifflements nasaux, un véritable concert.

Quelques heures plus tard, à grand renfort de bananes et de plaquages derrière le terrain, nous voilà enfin réveillés pour affronter ce qui s’avérera plus tard être la moins bonne équipe du tournoi. Intronisé en numéro 10 et prié d’apporter l’ « Euskal Herri touch », je goute au plaisir de jouer « en avançant » derrière un pack qui domine. Au bout de 2 fois 20 minutes, la messe est dite comme dirait Jean Paul II, et notre adversaire de Cochabamba repart avec la besace bien pleine et la bagatelle de 7 essais inscrits au compteur.

Premier incident du tournoi. Il nous reste en théorie un match plus la pause confirmée par les organisateurs, soit 2 heures environ. On se régale donc des sandwiches qu’on nous amène. 10 minutes après, les mêmes organisateurs, sans faillir à leur réputation de margoulins, nous informent qu’en fait on joue 20 minutes plus tard contre l’équipe organisatrice du tournoi. Panique à la digestion, surtout que certains ont avalé une demi-douzaine de bocadillos. Nous voila repartis sur le pré, face à une équipe agressive et flirtant souvent avec la légalité (mais du mauvais côté) avec un arbitre du même club, Bolivie oblige… Pas d’excuse, après avoir résisté plus de 30 minutes on s’incline sur une action en bout de ligne, puis sur un essai de pénalité, après une seule mêlée écroulée…

Le match de classement face à l’autre équipe de Cochabamba sera une partie d’échec  haletante et, faisant parler leur expérience et leurs séances d’entraînements à presque 4000 mètres d’altitude, ils nous planteront une banderille assassine au moment du coup de sifflet final.

Peu importe, l’honneur est sauf, Tarija a mis fin à près de x matches sans victoires et a su montrer qu’il faudrait compter sur eux pour la coupe du monde 2015 (ou pas). La troisième mi-temps, courte mais intense, a surtout été un massacre de gallinacées arrosés de quelques bières - les photos dans l'album "Bolivie" -

Le temps de se remettre des petits bobos mais surtout de préparer les adieux à notre petite ville de Tarija et aux deux centres  dans lesquels on travaille depuis 4 mois et il sera déjà temps de partir vers le Nord de la Bolivie. Lundi 18/06 à 19h30 départ pour la ville de Tupiza, les billets de bus sont achetés…

 

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 16:22

Nous pas, ou très peu… Au bout de 3 mois de dur labeur au sein de l’ONG, on commence à se donner quelques libertés sur les sorties… Les occasions sont multiples : départ de notre colocataire « La Katoche », fête des mères etc.

Pour ce premier prétexte, les membres du centre La libellule avaient organisé un barbecue. Occasion d’abord de goûter le meilleur poulet à la braise du monde. Du citron, du sel et de la moutarde, le tout cuit à petit feu un vrai régal. Pour le liquide pas de plan sur la comète : du vin blanc en cubi mélangé à du sprite pour masquer son goût terrible et ensuite toute une culture… Ici on partage les verres. Pour 20 personnes à peu près 4 verres circulent et on s’invite les uns les autres ; et pas question de refuser ! Va pour les 4,5,6 premières fois mais à ce rythme le vin coule vite et, au bout d’une heure, quand un regard te piège et que vient à tes oreilles la douce musique « Te invito », tu sais déjà que l’atterrissage pourra être difficile.

 Les mélanges n’arrangent pas, en plus du vin on boit du cingani alcool fort de raisin local) qui nous achève. C’est plus le lendemain qui sera fatiguant (pour moi) et (très) pénible pour Cerise… Bien sur, vous l’aurez compris, la boisson n’est pas l’essentiel de la fête. C’est plutôt un carburant pour d’interminables danses où, hommes et femmes face à face se croisent pendant des heures. Qu’il est loin le West coast swing ! Ici on danse surtout la chacalera, une danse d’origine argentine pour les gauchos, et la cueca avec un mouchoir à la main, sorte de danse de l’amour andine…

Malgré tous nos efforts d’intégration, je crois qu’on continue de faire un peu tâche, enfin surtout moi, au milieu des locaux. Peu importe les Boliviens savent danser, eux. A peine les enfants marchent qu’ils dansent déjà (vidéo de Cerise qui danse avec les petites). Les jeunes, y compris les « ados » transpirent sur les danses traditionnelles et le raggae ton dans la même soirée (voir photos de notre soirée « fête des mères » dans un collège). Les mamies, pendant les soirées de quartier, font des pauses entre les cuecas (voir vidéo où je danse avec une copine bolivienne).

Plus que 3 semaines pour nous pour profiter des enfants du centre et de la douce vie à Tarija…

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 14:27

Les activités sont très variées ici. Un chantier vient d'être commencé, soutenu par le centre où nous habitons. Il s'agit d'aider une famille qui en a bien besoin, à se construire une maison dans un quartier excentré de la ville. Grâce notamment à une formidable collecte de fonds (du désormais légendaire Pascal), du matériel de construction a pu être acheté. La mairie a fourni un terrain et maintenant, "y'a plus qu'à...".

 

Ce message est surtout destiné aux volontaires qui ont du rentrer, pour qu'ils puissent suivre à distance les travaux, grâce aux photos de l'album "Travaux chez Doña Nati". Vous verrez qu'à quelques kms de la ville la campagne reprend tous ses droits : plus une goutte de goudron, un chemin uniquement réservé aux 4*4 (par temps sec) et les montagnes en toile de fond... Les photos seront régulièrement mises à jour.

"Suerte Nati!"

P.S : Pacal on donne tout!

P.P.S : Zorionak Zuri Ama

P.P.P.S : Cumple años feliz Villac (et Kikine)

P.P.P.P.S : Bon anniversaire Léa!!

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 13:48

Nicolas Hollande ? François Sarkozy ? Pas de politique sur ce blog mais toute l’actualité fraîche de vos 2 volontaires ! Au menu aujourd’hui : journée des enfants le 12 avril, kermesse folklorique le 15 et féria du fromage et du lait le week-end dernier !

Le 12 avril dernier avait donc lieu la journée des enfants en Bolivie ; date ô combien importante pour les 2 centres où nous travaillons. Le 12 dans le centre de la Libellule on a donc fait gâteau, dessins (surtout Cerise), danse (voir vidéo), jeux etc. J’ai quand même réussi à esquiver le déguisement en Winnie l’Ourson (1 kg de maquillage en fait). On a fini le soir avec les internes de l’auberge, avec spectacle privé de danses folkloriques. Le lendemain, on reprend les mêmes et on recommence, cette fois dans le centre de Morros Blancos. Pas de chance on était dans l’équipe « sandwich ». Pas trop grave pour un jambon beurre c’est sur, mais pour la formule spéciale bolivienne - escalope pannée, frites, tomates, salade et mayonnaise – ça a pris 4 heures (faire frire 100 escalopes après le petit déjeuner je me suis régalé…). L’après-midi on a organisé les jeux avec les enfants (pas facile) : courses en sac, plongeon de tête dans la farine et pour finir le fameux soka tira (et oui le tir à la corde s’est exporté loin de nos frontières !)

Le dimanche suivant on s’est retrouvé invité dans une kermesse pour récolter des fonds pour un jeune malade. On était vraiment les seuls « gringos » (=touristes) ; on s’est régalé toute l’après-midi  en dansant avec des mamies, à boire des bières (pour une bonne cause quel plaisir) et manger du poulet (c’est la grande constante ici). Vous verrez les photos en pièce jointe, les costumes des danseurs valent un coup d’œil !

Pour finir en beauté, le week-end dernier, la féria du fromage et du lait, qui est un peu l’équivalent de notre foire au jambon - sans le jambon -. Bon j’imagine vos têtes à distance mais ici y’a des fêtes tous les week-ends, et sur tous les thèmes. La fête avait lieu dans le village de Rosillas, où l’ONG est présente avec un centre d’écotourisme (au départ du trek de la vallée des condors donc un décor grandiose). Samedi soir concerts toute la nuit, mais pas pour Cerise et moi on avait été décrétés responsables pizzas dans le restaurant du centre. Cerise a quand même insisté pour qu’on y fasse un saut, jusqu’à 2 heures du matin le temps de voir quelques quecas (Barbu ça te rappelle le Chili ?) et autres cumbias. Le lendemain on attaque avec dégustation d’ambrosillas (le fameux cocktail au pied de la vache), dégustations de fromages, de vins (les vignes poussent ici à plus de 2000 mètres d’altitude, le produit a du caractère..) spectacles de rodéos de veaux et de chevaux, et même quelques affrontements entre taureaux, plus ou moins organisés. Une bien belle journée donc au milieu des éleveurs et des élections de « miss fromages et lait ».

Vous trouverez les plus belles photos dans l’album. Prochain article : notre petite semaine de vacances au pied levé à venir dans la ville de Salta, Argentine. L’occasion de visiter cette très belle région, pour peut-être éviter d’y repartir pendant notre voyage, mais aussi pour essayer de rallonger notre durée de séjour au passage de la douane (sinon ça sera une belle amende à la sortie puisqu’on a droit qu’à 3 mois en théorie).

Enormes bisous à tous, et ne vous trompez pas de bulletin (et merde on avait dit pas de politique)!! 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 17:02

Marre de travailler, à Paris ou ailleurs, marre des transports, marre de un salario de mierda que no te llega al fin del mes, marre de pas pouvoir aller travailler en tongs? Marre de ton patron, de la routine?

 

Envie d'aventures?

 

Voila à quoi ressemble une de nos journées type en tant que volontaire dans l'ONG EDYFU, à Tarija en Bolivie (lien)

 

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 15:23

 

Jeudi 5 Avril à 7h : on profite de 2 jours fériés (pour cause de semaine sainte), départ pour la Cordillera de Sama, à 20 km à l’Ouest de Tarija avec Fred le Uron, son père en visite à Tarija, Katoche notre coloc Inuit et Pascalou. Au menu, 2h de route jusqu’à la réserve naturelle perchée à 3500m. Traversée de la vallée jusqu’aux lagunes de Tajzara et ses flamands roses boliviens sédentaires (c’est la période des migrations et les flamands chiliens sont repartis chez eux ), promenade et skate sur les dunes de sable, nuit dans la tente à 6 pour lutter contre le froid. 1heure pour récupérer les clés de l’auberge en réhabilitation (pas d’electricité donc, la douche à oublier bien sur), la soupe au feu de bois sous une nuit de pleine lune, un chat sauvage (puma ?) nous dévorant notre roti du lendemain pendant la nuit ; pour enchainer le jour suivant (vendredi Saint !) avec le trek du « camino del inca » du sud bolivien. Les photos de la 1ère journée sont dans l’album photos « Bolivie Tarija »

 

Un trek magnifique : construit par les Incas il y a plus de 500 ans pour joindre la vallée à l’Altiplano (30 kms en plus 8 heures de marche pour nous), les pierres usées jusqu’à la corne par le passage des paysans, des ânes et … des Incas. En prime un soleil de plomb, une petite brise rafraichissante, des lamas bien en chair… Les paysages sont superbes, les villageois  perdus au milieu de nulle part, les paysans aux sourires très proches de papi Roger, leurs ânes si dociles pour monter les 1800 mètres de dénivelé (jusqu’à deux aller-retour par semaine)… que demander de plus ?


Voir le parcours et les photos du trek

 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 01:52

Après une organisation toute bolivienne (un premier week-end de randonnée annulé pour cause de mauvais temps     avec finalement un temps magnifique, puis une confirmation le jeudi soir suivant sous la pluie), nous voila partis pour un trek de 3 jours à 60 kms au Sud de Tarija. Au programme : 7 heures de montée le premier jour, jusqu’à plus de 3000 mètres d’altitude.

 

Une première nuit sous la tente avec la journée du samedi consacré à des ballades sur les crêtes. Enfin la deuxième nuit sous la tente avec la descente le lendemain, par un autre versant. L’objectif est de partir à la rencontre des condors, animal mythique dans tous les pays traversés par la cordillère des Andes, de l’Argentine jusqu’à la Colombie. Deuxième plus grand oiseau au monde, il peut atteindre 3,50 mètres d’envergure, peser 16 kgs et engloutir 5 kgs de viande (morte de préférence) par repas. La vallée où nous partons est réputée pour ses condors, qui vivent par dizaines dans des dormitorios (=dortoirs) qu’ils quittent  le matin pour trouver des charognes, parcourant parfois des centaines de kilomètres.

 

Le vendredi matin, après un gros petit déjeuner, on part donc pour une ascension de 2500 à 3100 mètres, qui va durer 7 heures. Les forces en présence : Pascal, un lillois volontaire de l’ONG (comme tous les autres d’ailleurs), robuste, insensible au froid et culminant à près de 1,95 mètres. Nos 2 compatriotes Inuits (vous avez bien lu), qui font passer l’accent en français de François Damien pour celui d’un parisien attendant le métro. Nos deux guides, Archangel et Oriel, qui nous traîneront à grandes bouchées de feuilles de coca, de blagues et de légendes sur les condors, Cerise et moi. Malgré un temps maussade, rapidement la magie opère : les condors, qui peuvent facilement éviter les touristes, nous survolent d’abord de loin, puis de plus en plus près. Le bruit qu’ils font en nous survolant est impressionnant dans le silence de la cordillère. Chose rarissime (d’après nos guides), un jeune curieux et affamé se pose même à 10 mètres de nous, on l’approchera même à moins de 5 mètres (voir vidéo)! Malgré de fréquentes pauses, l’ascension n’est pas facile pour tout le monde, surtout la fin qui n’est qu’une interminable pente herbeuse et rendue très glissante par l’humidité. L’arrivée à 3000 mètres se fait sous la pluie, à peine le temps de monter les tentes, d’avaler un morceau de poulet et de se coucher dans le froid, à … 8 heures du soir !

 

Le lendemain (samedi), la brume ne se lèvera que très peu, le temps d’apercevoir 2 condors. Tout le reste de la journée se fera autour du feu, à écouter les très mystiques chants de gorges Inuits (voir vidéo à ne pas manquer), à boire du vin rouge et de la soupe chaude et écouter les innombrables anecdotes de nos guides (et blagues aussi) au sujet des condors. Une des plus impressionnantes, celle racontant les attaques des condors affamés sur les veaux ça peut arriver quand ils sont vraiment privés de nourriture, (sinon ce sont des charognards), leurs arrachant les yeux et les tripes en quelques secondes, avant de déclencher la curée de 40 oiseaux, ne laissant que quelques os en moins d’une heure… Après quelques parties de Uno, on se couche encore avec les poules et dans les tentes froides (et humides pour certaines mais ouf pas la nôtre).


Le dimanche, après avoir vu encore un vol magnifique d’un condor traversant un gigantesque canyon devant nos yeux, et admiré la cordillère de Sama perçant dans les nuages à plus de 4000 mètres (une de nos prochaines destinations), on attaque la descente vers le village, qui va durer plus de 5 heures avec pour finir un petit plouf dans la rivière.


Pour voir notre parcours, avec les photos des paysages, voici un petit lien (http://www.a-trip.com/tracks/view/99643) avec le tracé GPS réel de notre randonnée (merci encore Mimie !). La batterie nous a lâchés sur la fin mais on s’y croirait !


Gros bisous et à très vite !

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 20:12

Plus de 2 semaines sans poster… Quelques nouvelles s’imposent. Le Week end du 16 Mars, nous devions faire le trek de 3 jours de la vallée des condors… annulé au dernier moment pour cause de mauvais temps (on apprendra plus tard que c’était une erreur d’organisation et au contraire que le temps était magnifique… héhé, l’heure bolivienne !). On en a profité pour continuer nos visites des petits villages alentours : San Lorenzo, Chutes de Jurina, San Andres et petite baignade à la rivière… (album à jour !). Et…. Mercredi dernier, nous avons déménagé ! Super contents de notre nouveau chez nous ; en colocation avec Katherine, la Canadienne/Inuit. On vous fera visiter… prochaine vidéo en préparation. Enfin… il paraitrait que nous partons ce vendredi pour le trek de la vallée des condors…

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 13:57

Hola compañeros,

 

Pour que vous vous rendiez compte au plus près de la dure réalité de la vie de volontaire, on vous a réalisé une nouvelle vidéo : la visite du centre "El Amanecer" de Morros Blancos, où on travaille toutes les après-midi. Ce centre est vraiment ouvert à tous ceux qui habitent le quartier, vendredi dernier il y avait même des ânes (on parle bien des animaux).

 

Bisous à tous!

 

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Présentation

  • : Le Blog de Cerise&Xabi en 2012
  • : Le projet 2012 : Départ 15 Février 2012, retour le 14 Février 2013 ! Se rendre utile à Tarija en Bolivie pendant 4 mois dans l’ONG « Edyfu » et enchainer par un tour d’Amérique du Sud : Bolivie, Pérou, Equateur, Colombie, Brésil, Paraguay, Argentine, Uruguay et finir avec le carnaval de Rio … Carnet de route, nouvelles en vrac et plein de conseils pour se lancer à l'assaut du continent
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Cerise&Xabi

Notre voyage initiatique se fera à deux.

 Dans le rôle de Bonnie : Cerise. 26 ans au moment du départ, conditionnée depuis toujours pour partir en Amérique du Sud ; des études brillantes en Reggaetton, Shakira, zumba et autres Caïpirinhassssss. Des voyages déjà en Amérique latine, un stage en Espagne puis un semestre au Chili pour un niveau d’español qui ferait pâlir Rita Mitsuko.

Dans le rôle de Clyde : Xabi. 27 ans (ce n’est plus une première main), toutes ses dents : « belle perf’ » comme lui a dit son dentiste pour la visite décennale, et prêt pour les grands espaces. Là aussi on retrouve quelques bases indispensables : pisco, caïpirinha, les refrains des Gipsy King et équipé comme un lama pour porter un sac des journées entières dans la pampa.

 

Cerise petiteXabi petit