Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 01:59

Après notre rapide séjour dans la capitale de l’Equateur, on change de cap, direction ce que l’on adore : les coins perdus au milieu de la Nature. On décide donc de partir à Mindo, un petit village sur la route entre Quito l’Andine et la côte Pacifique. Malgré le peu d’information sur notre Lonely Planet, on décide de faire confiance aux quelques voyageurs qui nous le conseillent ; Mindo est une destination touristique connue des « locaux » mais encore à l’écart de la masse. 

Partis à l’aube de la capitale, on arrive vers 10 heures dans un océan de verdure. D’abord les paysages nous font penser à ceux de Baños (voir article) mais rapidement on se rend compte qu’ici les hauteurs sont plus modestes, le décor plus ramassé. Dans la rue principale on rencontre el tío Colón, qui sur son vélo vient attendre les touristes à la descente du car, pour leur proposer non pas un hôtel mais bien de loger carrément chez lui, entre les broussailles, le chat et le canard. Un peu excentré, on entre au paradis en passant son portail, sa cuisine nous tend les bras et sa terrasse est un observatoire où les colibris viennent butiner devant nous, pour notre plus grand plaisir. Ce petit oiseau, le plus petit du monde est aussi appelé « oiseau mouche », il peut battre des ailes plus de 100 fois/seconde, fait un bruit de petit moteur et c’est la star de la zone ! On se laisse donc tenter et on ne le regrettera pas, notre nouveau tío est une mine de bons plans à lui tout seul, en à peine 1 heure on se bâtit un solide programme pour les 3 jours à venir. 

L’après-midi on fonce donc vers une des attractions les plus courues : la Canopy (comprenez un parcours de tyrolienne au-dessus de la forêt et du fleuve loin, loin en contrebas). De ce qu’on a vu jusqu’ici c’est réellement un bon plan puisque pour 15$ on enchaîne 13 câbles, avec guide et tout le matos. En plus de nous donner quelques sueurs froides, c’est aussi l’occasion d’admirer cette immense étendue verte, assis, allongé ou même la tête en bas… voir vidéo en bas de l’article Astuces&Bonus. On profite de la douce humidité de la soirée pour se manger une belle salade de crudités avant de se jeter dans les bras de Morphée : après le bruit des discothèques à fond les ballons à Quito, ici c’est la faune omniprésente qui nous berce pendant tout notre séjour ; s’il nous faut plus de 3 minutes pour nous endormir c’est un grand maximum.

Le lendemain on attaque tôt (euh vers 11 heures en fait) notre journée « Cascade ». Armés d’un plan gribouillé par l’incontournable tío Colón, on arrive au pied d’une petite forêt primaire, après deux heures d’une magnifique ballade le long d’une rivière. L’humidité est palpable et on se chauffe les cuissots dans une belle montée avant de rejoindre le gros morceau de la journée : la cascade del Nambillo. Il y en presque une dizaine en tout mais celle-ci est facilement accessible, équipée (attention asseyez-vous) de deux piscines (quasi) naturelles, un toboggan qui se jette dans la rivière et un saut de 12 mètres ! voir vidéo dans les bonus.

Pour notre 3èmejour (last but not least ça y est c’est placé), on participe à une expérience unique d’éco-tourisme-solidaire-local : l’indéboulonnable tío nous a concoté sa spéciale. Levés et chicots brossés à 8h20 pétantes, on attend la laitière (à vos chansons !) pour partir faire la tournée avec elle. A l’arrière de la camionnette on visite la campagne environnante, rencontre des petits vieux pleins d’histoires, des familles où la grand-mère a l’air d’une ado, où l’oncle tient la main de son filleul puisqu’il a 4 ans et le filleul 2 ans et ½ (les mères sont jeunes ici). On passe un moment très sympa dans un cadre magnifique, dans ce camion qui, plus qu’un ramassage du lait, est en fait un véritable lien social pour ces familles isolées.

 Après la traditionnelle sieste et sur les conseils de « devinez-qui », on monte sur la colline qui fait face à la maison à la recherche de l’arbre qui donne de l’ivoire végétal, autrement appelé albumen du palmier à ivoire (ndlr : source wikipédia). C’est une véritable moisson mais qui sait ce qu’on en fera ?? 

Ha, je vous laisse les croque-monsieurs sont prêts… Demain, départ vers la ville d’Otavalo au Nord, notre dernière étape en Equateur et qui n’est autre que le plus grand marché d’Amérique du Sud ; Cerise est prête ! Quand à Mindo el lindo, c’est un gros coup de cœur pour nous alors, si vous avez l’occasion… les photos par ici, à partir de la page 4.

P.S : Bonne route à Nicolas et Jacques, le Malakofiot et le Franche-Comptois, c'était bien sympa de vous connaitre


20120906 Ecuador 2823

Partager cet article
Repost0

commentaires

B
<br /> Comme je l'ai écrit à tes parents, Xabi, tu te souviendras toute te vie de ce voyage ! Bien que ça date (1980 !) j'avais aimé notre coupure à Atacames, au NW de l'Equateur. Quant à Otavalo -<br /> comme vous l'avez constaté par ailleurs - attention au vol à la tire; par la suite vous croiserez PARTOUT DANS LE MONDE des vendeurs issus d'Otavalo (Herri Urrats, Donosti, etc), reconnissables à<br /> leur natte.<br /> <br /> <br /> Bonne continuation à vous ...<br />
Répondre

Présentation

  • : Le Blog de Cerise&Xabi en 2012
  • : Le projet 2012 : Départ 15 Février 2012, retour le 14 Février 2013 ! Se rendre utile à Tarija en Bolivie pendant 4 mois dans l’ONG « Edyfu » et enchainer par un tour d’Amérique du Sud : Bolivie, Pérou, Equateur, Colombie, Brésil, Paraguay, Argentine, Uruguay et finir avec le carnaval de Rio … Carnet de route, nouvelles en vrac et plein de conseils pour se lancer à l'assaut du continent
  • Contact

Cerise&Xabi

Notre voyage initiatique se fera à deux.

 Dans le rôle de Bonnie : Cerise. 26 ans au moment du départ, conditionnée depuis toujours pour partir en Amérique du Sud ; des études brillantes en Reggaetton, Shakira, zumba et autres Caïpirinhassssss. Des voyages déjà en Amérique latine, un stage en Espagne puis un semestre au Chili pour un niveau d’español qui ferait pâlir Rita Mitsuko.

Dans le rôle de Clyde : Xabi. 27 ans (ce n’est plus une première main), toutes ses dents : « belle perf’ » comme lui a dit son dentiste pour la visite décennale, et prêt pour les grands espaces. Là aussi on retrouve quelques bases indispensables : pisco, caïpirinha, les refrains des Gipsy King et équipé comme un lama pour porter un sac des journées entières dans la pampa.

 

Cerise petiteXabi petit